Risques financiers et protection financière : qu’est-ce qui empêche les Belges de dormir après la pandémie de corona ?

Nous avons heureusement tourné la page de la pandémie de coronavirus depuis un certain temps. Ceci dit, la période post-Covid-19 a-t-elle modifié notre vision des situations à risque et notre comportement en matière de protection financière ? Nous avons posé la question à quelque 21 000 personnes dans le monde entier*, dont 1 000 Belges. 

En sa qualité de spécialiste de l’assurance innovante, BNP Paribas Cardif a voulu savoir ce qui préoccupe les consommateurs et de quelle manière rendre les solutions d’assurance plus accessibles. L’enquête, qui fait suite à celles de 2019 et 2021, en est déjà à sa troisième édition. Nous sommes ravis de partager avec vous les nouveaux résultats pour notre pays. Ceux-ci nous paraissent parfois familiers, mais ils sont aussi souvent surprenants et certainement instructifs pour les personnes désireuses de savoir ce qui préoccupe nos compatriotes. 

*Enquête indépendante réalisée en janvier et février 2024 par Ipsos auprès de 21 000 répondants dans 21 pays - dont 1 000 citoyens en Belgique

Téléchargez ici le rapport d’enquête pour la Belgique

 

                                                     

 

 

Cinq grandes tendances relatives aux risques financiers et à l’assurance  

L’enquête - réalisée auprès de 1 000 participants en Belgique - nous livre cinq enseignements passionnants..

1. Nous nous remettons mentalement du choc provoqué par la Covid, mais de nouvelles crises émergent

L’incertitude dans le monde a diminué mais n’a certainement pas disparu après la Covid-19. Les gens sont aujourd’hui préoccupés par de nouveaux phénomènes et événements internationaux. Qu’est-ce qui nous empêche de dormir aujourd’hui ?

Il convient de souligner qu’outre les ‘grands’ thèmes tels que les conflits internationaux et le changement climatique, la situation (financière) personnelle est une source d’inquiétude. Pour 1 Belge sur 5, la baisse du pouvoir d’achat est même une source d’inquiétude ‘très importante’. 

 

2. L’incertitude liée aux imprévus de la vie nous préoccupe.  

La santé reste un problème, même après la disparition de la Covid-19. L’enquête Ipsos indique que nous nous inquiétons de l’impact des événements inattendus suivants :

Des événements inattendus comme une maladie grave, un accident ou le décès de son partenaire peuvent avoir un impact financier et des conséquences sur des dépenses importantes telles qu’un prêt hypothécaire. Ainsi, 1 Belge sur 5 se dit même ‘très’ préoccupé. Pour 1 personne interrogée sur 3, le divorce - et ses conséquences financières - est également une source d’inquiétude.

 

3. Nous nous sentons mieux protégés financièrement que pendant la période de la Covid-19

Pourtant, le besoin de protection financière reste très présent. Le résultat des réponses à cette question montre que :
 

Pas moins de 37 % des Belges considèrent même que le risque de perte de revenus à court terme est réel, voire très réel. Chose remarquable, plus de 40 % pensent qu’un revenu de remplacement n’offre pas de garanties financières suffisantes. La tendance 5 nous montre dans la suite que les Belges ont les connaissances nécessaires pour s’y préparer. 

 

4. Nous sommes à nouveau plus disposés à contracter un emprunt

La volonté d’emprunter pour des projets modestes ou importants était faible au cours de la période de la Covid-19. C’est ce que montrait l’étude précédente réalisée en 2021. Aujourd’hui, nous sommes à nouveau légèrement au-dessus de ce niveau. Un constat valable pour les dépenses liées aux traitements médicaux, aux études, à l’équipement, aux vacances, etc., ainsi que pour l’achat d’un bien immobilier (67 %), les travaux de rénovation (51 %) et l’acquisition d’une voiture (47 %). Le crédit repart donc à la hausse, ce qui augmente le besoin de protection (voir tendances 2 et 3). Ceci est également lié à l’angoisse de ne pas pouvoir rembourser un crédit. Un quart des Belges a déjà été confronté à des problèmes de remboursement. Un groupe important pense également que le remboursement d’un prêt ou d’un crédit pourrait entraîner des problèmes financiers significatifs dans certaines circonstances. C’est ce que montrent les chiffres ci-dessous.

 

5. Nous connaissons bien les produits d’assurance et leurs avantages

Les Belges disposent d’une bonne information en matière d’assurance, et cela se reflète dans l’augmentation des chiffres relatifs à une vision claire de l’assurance. Nos compatriotes savent que l’assurance (solde restant dû) est un excellent moyen de maintenir leur niveau de vie, mais aussi de faciliter la réalisation de leurs projets et de les mener à bien de manière efficace. 


 

 

L’assurance doit devenir encore plus accessible  

L’enquête fait apparaître une préoccupation importante. En effet, beaucoup de gens éprouvent encore des difficultés à souscrire une assurance. Dans notre pays, 58 % des personnes ont déjà rencontré des difficultés à cet égard, ce qui a conduit 46 % d’entre elles à renoncer à contracter l’assurance en question. La complexité des assurances est un motif de renoncement pour 18 % des gens. 

Pour BNP Paribas Cardif, il s’agit d’un argument supplémentaire pour rendre ses polices d’assurance aussi accessibles que possible. Tout le monde a le droit d’être protégé lorsque des événements inattendus entraînent des problèmes financiers. 

Les résultats de l’enquête mondiale de BNP Paribas Cardif sont disponibles ici.