Un intéressant sondage effectué auprès de 21 000 personnes

La crise du coronavirus chamboule nos existences. Outre son impact médical, la COVID-19 engendre d'autres conséquences importantes, comme la perte de revenu, l'incertitude de conserver son emploi et le report à une date ultérieure de grandes dépenses. Sur le plan financier, comment avons-nous vécu la crise du coronavirus dans notre pays ? Avons-nous davantage besoin de protection financière ? Que faisons-nous pour nous prémunir des risques financiers ? Début 2021, BNP Paribas Cardif, en tant que spécialiste en protection des paiements, a effectué un sondage sur le sujet (https://bnpparibascardif.be/protection-survey-2021). Découvrez ci-dessous les questions qui préoccupent sérieusement 21 000 personnes réparties dans 21 pays d’Europe, d’Amérique du Sud et d’Asie.

Nous nous inquiétons de notre santé et de la perte de revenu due à la COVID-19

 

La pandémie nous a rendus beaucoup plus conscients des risques en tous genres. Nous nous sentons plus vulnérables, non seulement à la COVID-19, mais également aux autres aléas de l’existence. Il ressort de l’étude internationale de BNP Paribas Cardif que les deux préoccupations majeures sont ‘la santé’ et ‘les revenus’. Qu’est-ce que cela signifie pour notre pays ? En janvier 2021, l’inquiétude de deux tiers des Belges porte sur une maladie grave (68 %), la perte de leurs revenus (64%) ou une maladie chronique (62%). En outre, la moitié des Belges estiment que la maladie ou la perte de leur emploi constituent le risque majeur qui les empêcherait de rembourser un emprunt. Cette tendance s’observe par ailleurs également dans les autres pays.

Des revenus en baisse à cause de la crise du coronavirus

35 % de nos compatriotes ayant pris part à l’enquête enregistrent une baisse de revenus due à la crise du coronavirus. L’impact financier laisse visiblement des traces dans notre vie de tous les jours. Au niveau mondial, 75 % des participants à l’enquête révèlent avoir connu au moins un effet financier négatif dû à la crise du coronavirus. Dans notre pays, 30 % des personnes ont par exemple repoussé ou annulé un projet d’acquisition. 11 % d’entre eux ont déclaré avoir mis entre parenthèses l’achat d’une habitation. 9 % ont leur retardé projet d’achat d’une nouvelle voiture. Et pour 10 % des Belges, la crise du coronavirus a été synonyme de difficultés à payer leurs factures.

Nous voulons une meilleure protection financière

L’incertitude croissante nous pousse donc à rechercher un filet de sécurité financière. Un tiers des participants à l’enquête déclarait vouloir être mieux protégé face aux conséquences financières d’une maladie (chronique), d’une incapacité de travail ou du chômage.

Au niveau mondial, lorsqu’il s’agit des domaines dans lesquels les gens désirent être mieux protégés,  le chômage arrive en troisième place après la maladie et les accidents. En Belgique, 28 % des gens désirent se sentir mieux protégés contre le chômage. En outre, un tiers des Belges pensent qu’il faudra entre trois et cinq ans avant que les chiffres du chômage ne reviennent à leur niveau d’avant la COVID-19. Et à nouveau, 17 % des gens pensent que cela prendra plus de cinq ans.

Assurer contre la perte de revenu

L'enquête de BNP Paribas Cardif semble par ailleurs indiquer que beaucoup de gens se sont déjà préparés à une éventuelle perte de revenus. Ils ont souscrit une assurance leur permettant le cas échéant de pouvoir maintenir leur niveau de vie. À peu près un quart des participants (23 %) ont déjà opté pour ce filet de sécurité. Et 42 % d’entre eux connaissent la formule mais n’ont pas encore franchi le pas pour s’assurer. Plus de la moitié des 1 000 personnes interrogées étaient d’accord pour dire qu’une assurance perte de revenus est une aide certaine pour la réalisation de ses projets. Et pour 75 % d’entre eux, une assurance perte de revenus est synonyme de tranquillité d’esprit.