Politique de segmentation
Pour établir la tarification de la couverture du risque « décès », BNP Paribas Cardif a recours à des tables de mortalité. Sur base de ces statistiques de mortalité, BNP Paribas Cardif établit un tarif destiné à la couverture d'un risque « standard ».
Les tables de mortalité font apparaître que le risque de décès augmente avec l'âge de la personne à assurer au moment de la souscription. Il est donc logique que la prime que l'assuré doit verser pour couvrir le risque de décès augmente également avec l'âge. Ainsi, une personne âgée de 50 ans au moment de la souscription paiera, pour un capital assuré équivalent, une prime plus élevée qu'une personne de30 ans. C'est la raison pour laquelle BNP Paribas Cardif utilise l'âge du candidat-assuré au moment de la souscription comme critère de segmentation pour calculer la prime d'assurance.
Exemple : couverture décès « solde restant dû » pour un prêt de 100.000 EUR remboursable par annuités constantes sur 20 ans, à un taux d'intérêt de 3,0% (primes périodiques annuelles payables 13 fois) :
- un assuré (non-fumeur) âgé de 30 ans paiera une prime annuelle de 114,95 EUR ttc;
- un assuré (non-fumeur) âgé de 40 ans paiera une prime annuelle de 218,57 EUR ttc, soit 1,9 fois plus que l'assuré de 30 ans;
- un assuré (non-fumeur) âgé de 50 ans paiera une prime annuelle de 532,26 EUR ttc soit 2,45 fois plus que l'assuré de 40 ans.
D'autres éléments peuvent influencer l'appréciation du risque à couvrir, tels que :
Informations juridiques
Nul ne contestera le fait que la consommation de tabac nuit à la santé. De ce fait, un candidat-assuré qui est « fumeur » représente un risque accru par rapport au risque « standard » défini par l'assureur. Il est donc logique que la prime qu'un assuré « fumeur » doit verser pour couvrir le risque de décès soit plus élevée que celle d'un candidat-assuré n'ayant jamais fumé ou ayant arrêté de fumer depuis au moins 12 mois. BNP Paribas Cardif utilise la consommation de tabac ou non au moment de la souscription comme critère de segmentation pour calculer la prime d'assurance.
Exemple : couverture décès « solde restant dû » pour un prêt de 100.000 EUR remboursable par annuités constantes sur 20 ans à un taux d'intérêt de 3,0% (primes périodiques annuelles payables 13 fois):
- un assuré NON-FUMEUR âgé de 30 ans paiera une prime annuelle de 114,95 EUR ttc ;
- un assuré FUMEUR âgé de 30 ans paiera une prime annuelle de 141,59 EUR ttc, soit 1,23 fois plus que l'assuré non-fumeur ;
- un assuré NON-FUMEUR âgé de 40 ans paiera une prime annuelle de 218,61 EUR ttc ;
- un assuré FUMEUR âgé de 40 ans paiera une prime annuelle de 278,57 EUR ttc, soit 1,27 fois plus que l'assuré non-fumeur ;
D'éventuels problèmes de santé existant au moment de la souscription ou survenus avant la souscription peuvent également, dans certains cas, influencer le montant de la prime ou l'acceptation du risque. En effet, une personne souffrant ou ayant souffert d'une maladie grave ou chronique peut représenter un risque accru par rapport au risque « standard » défini par l'assureur. Afin d'évaluer l'aggravation du risque à couvrir, BNP Paribas Cardif se base sur les informations médicales fournies par le candidat-assuré sur la proposition d'assurance. Dans certains cas, il se peut que BNP Paribas Cardif demande des informations complémentaires spécifiques à l'une ou l'autre affection existante ou antérieure. Il arrive aussi parfois que BNP Paribas Cardif demande au candidat-assuré de se soumettre à certaines formalités médicales (examens ou analyses). Sur base de toutes ces informations médicales complètes, BNP Paribas Cardif décide de couvrir le risque proposé soit aux conditions normales, soit moyennant paiement d'une surprime ou de refuser la couverture demandée.
En conclusion, BNP Paribas Cardif utilise trois critères de segmentation pour le calcul d'une prime destinée à couvrir le risque de décès : l'âge de la personne à assurer, son éventuel comportement tabagique et ses éventuels problèmes de santé existant ou antérieurs à la souscription.